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Alex Palou mérite t’il une chance en F1 ?

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Alex Palou mérite t’il une chance en F1 ?
Nicolas Aupee

Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais Alex Palou, pilote espagnol de 26 ans, est en train de dominer le championnat d’Indycar cette année. Ces performances sont si impressionnantes que certaines rumeurs évoquent l’arrivée du Barcelonais en F1. Alors bonne ou mauvaise idée ? Retour sur la carrière à rebondissement d’Alex Palou en sport automobile.

Une carrière en Europe sans finance

Né dans une famille de la classe moyenne catalane, Alex Palou court en Karting depuis son plus jeune âge. Gagnant quelques courses au niveau national, Palou se fait remarquer en 2012 en gagnant le championnat de WSK EuroSeries.

Soutenu par Adrian Campos, le barcelonais débute en monoplace en 2014 en EuroFormula Open. Terminant 3ème du championnat avec 3 victoires au Nurburgring, au Hungaroring et à Barcelone, il est le meilleur pilote de l’équipe et monte l’année suivante en GP3 Series (ancienne FIA F3).

Toujours avec Campos qui est nouvelle dans la discipline, Palou impressionne ! Dans un championnat dominé par Art GP et Trident, Palou parvient à faire quelques exploits à bord de sa modeste monoplace. La saison se termine en apothéose avec une victoire à Yas Marina. Il termine 10ème du championnat en ayant inscrit la totalité des points de son équipe (51).

Après ses belles performances, son nom revient avec insistance chez Art GP. Malheureusement, Palou ne parviendra pas à réunir les fonds nécessaires pour jouer le titre avec l’écurie Française. Il rempile donc chez Campos et termine 15ème du championnat avec un podium à Silverstone.

L’exil Japonais

Sans soutien pour évoluer dans la discipline coûteuse de la Formule 2, Palou s’exile au Japon pour participer au championnat de Formule 3 Japonais. Dans un championnat difficile pour les Européens et face à des pilotes connaissant parfaitement tous les circuits du soleil levant, Palou performe et termine 3ème du championnat avec 3 victoires et 4 pôles positions.

La saison se terminant en septembre, il participe à 6 courses de Formula V8 3.5 (ex Formule Renault 3.5), où terminera à 3 reprises sur le podium avec une 1 victoire au Nurburgring.

En fin de saison, Campos l’appelle pour remplacer Robert Visoiu en Formule 2. Il participe aux 2 derniers week-ends de la saison, et inscrira des points à Jerez dès ses débuts.

Malgré ces performances, Palou ne peut continuer son ascension en F2. Il choisit de revenir en Europe pour participer au très relevé championnat de F3 Européenne.

Dans un championnat dominé par les monoplaces du team Préma (5 Préma dans le top 8 du championnat), l’espagnol se débrouille bien sans briller outre mesure. 8ème du championnat avec 7 podiums, il est le meilleur pilote de son écurie Hitech GP.

Après cette énième saison à performer au sein d’une équipe de fond de plateau, Palou reprend la direction du Japon pour participer à la Super Formula. Terminant 3ème du championnat derrière Nick Cassidy et Naoki Yamamoto, Palou montre, une nouvelle fois, l’une de ses plus grandes qualités : sa facilité à s’adapter à différentes monoplaces.

La maturité aux USA

Intéressé par le profil du Barcelonais, Dayle Coyle l’engage dans sa petite équipe d’Indycar. Lors d’une saison marquée par la pandémie de Covid, Palou termine second meilleur rookie de la saison, avec en prime un podium à Road America.

Chip Ganassi voit le potentiel du pilote, et l’intègre dans son écurie prestigieuse : Chip Ganassi Racing. Pilotant pour la première fois pour une écurie de pointe, Palou ne laisse pas passer sa chance et devient champion d’Indycar en dominant ses coéquipiers (Scott Dixon, 6 fois champion d’Indycar et Marcus Ericsson). C’est enfin la consécration pour Palou. Suite à ses performances, Zak Brown l’engage en tant que pilote de simulateur pour Mclaren F1 en parallèle de son programme américain.

L’année suivante est plus difficile, et il termine 5ème du championnat. A l’occasion du Grand Prix des Etats-Unis de F1, l’espagnol à la chance de piloter la Mclaren de Norris lors de la première séance d’essais libre.

Cette saison, Palou a repris sa marche en avant et domine de la tête et des épaules le championnat d’Indycar. Avec 3 victoires en 8 courses, le pilote Ganassi est en tête du championnat, et sans cataclysme, devrait décrocher à nouveau la couronne.

Conclusion

A la lecture de son parcours, nulle doute que Palou mérite une chance en F1. Cependant, il serait étonnant de le voir débarquer dès 2024. Peut-être pourra t’il bénéficier de l’arrivée probable d’Andretti en 2026 ? Après tout, l’espagnol n’aura que 30 ans… L’avenir nous le dira.

Néanmoins, le parcours de Palou doit alerter sur le fait que de nombreux pilotes talentueux sont obligés de s’exiler pour réussir tant le sport automobile est coûteux en Europe. Palou en est un exemple concret, mais il n’est pas le seul… Fenestraz, O’Ward, Rosenqvist ect…

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