Calendrier 2023 : L’argent est roi
Le calendrier de la saison 2023 a été présenté aujourd’hui, et une fois de plus, la FIA nous a déçu.
Avec 24 courses au programme (record absolu de l’histoire de la F1), les organisateurs vont à l’encontre des cris d’alertes de nombreux membres d’équipes qui se plaignent d’un rythme de travail de folie.
En effet, les cas de burn-out se multiplient, notamment chez les mécaniciens qui dorment en moyenne 4 heures par nuit lors d’un week-end de course. Certain même décide de quitter la F1 pour l’endurance ou des formules de promotion afin de retrouver un équilibre avec leur vie de famille.
Pendant ce temps, la FIA préfère faire la sourde oreille et préfère voir évoluer son chiffre d’affaires.
Car oui, le chiffre d’affaires va bien augmenter en 2023 ! Avec 4 courses aux émirats arabes unis et 3 courses aux USA, l’argent va couler à flots. Problème : la plupart de ses circuits sont sans âme et ne sont ni excitants à conduire pour les pilotes, ni excitants à regarder pour les téléspectateurs.
Néanmoins, Liberty Media impose ses choix et n’hésite pas à faire du chantage à des pistes historiques comme Spa-Francorchamp. Pourtant berceau de la Formule 1, l’Europe perd peu à peu toutes ces courses et l’année prochaine, il n’y aura plus que 9 courses sur le vieux continent.
Un sentiment commence à naître outre manche, ou des milliers d’anglais protestent contre les américains qui sont en train de leur voler leur sport.
D’un point de vue logistique, certain enchaînement de courses sont ahurissant. Espagne – Canada – Autriche ? Japon – Qatar – USA ? Il faut croire qu’une fois de plus, les promesses de la FIA de réduire les émissions de CO2 ne sont que des paroles en l’air.
Doucement, la F1 s’américanise et ne se cache plus de préférer le profit et le show à l’essence même du sport automobile : l’affrontement sportif et mécanique sur des pistes d’exception.
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