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FE Monaco: Un week-end électrique

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FE Monaco: Un week-end électrique
Admin

Pour la première fois de la jeune histoire de la Formule E, Monaco est un « double header ». Programmé juste avant la mi-championnat, ce week-end est la dernière chance pour certains de croire au titre avant de tomber dans les oubliettes du classement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le week-end fut à rebondissement.

Course 1: Rowland en (futur) champion

Première manche du week-end, la course 1 innove sur la réglementation avec un arrêt au stand obligatoire afin de recharger 10% de la batterie. Déjà testé à Djeddah, ce réglement appliqué pendant une épreuve composé de deux courses, promet un changement de hiérarchie entre les deux courses.

Circuit étalon par rapport à la génération précédente, les équipes s’attendaient à être 1 à 2 secondes plus rapides que l’année dernière avec la Gen 3 EVO. Finalement, les attentes sont dépassées et le jeune Taylord Barnard signe la pole en 1,26,250 soit 3,5 secondes plus rapide que Wehrlein en 2024. Auteur de sa seconde pole en carrière, Barnard possède tous les records de jeunesse de la discipline, sauf celui du plus jeune vainqueur. Une victoire en principauté serait aussi un bon moyen pour Mclaren de dire au revoir à la discipline qu’elle quittera l’année prochaine pour rejoindre le WEC.

Au départ, Barnard s’élance bien et devance son ancien coach en karting: Rowland. Troisième, De Vries a passé Ticktum, surprise des qualifications et auteur d’une magnifique troisième place.

Le début de course est calme. Mais tout s’enflamme au huitième tour où, à la lutte avec Mortara et Beckmann, Da Costa est trop présomptueux à Anthony Noges, et termine sa course dans le rail.

Evolution des performances des FE depuis 2021 à Monaco

La VSC rentre en piste pour dégager la Porsche et à la relance, Dennis, plus prompt au restart, passe Wehrlein et De Vries et se positionne troisième. Devant, les deux leaders britanniques nous offrent un duel épique en se dépassant pas moins de 4 fois. Mais la VSC interrompt cette bataille après un accrochage entre Evans et Buemi. C’est là que la course aurait pu basculer. La VSC ne reste pas longtemps en piste, mais il n’en faut pas plus à Müller et Cassidy pour effectuer leurs arrêts obligatoires. Perdant moins de temps que leurs adversaires dans cette manœuvre, les deux hommes se retrouvent en tête à moins de 7 tours de l’arrivée. Enorme performance pour Müller, pour qui le public a prit parti et l’ovationne à chaque passage après sa crevaison malchanceuse au départ qui l’avait poussé à la dernière place. Le pari n’est finalement pas gagnant puisque les deux nouveaux leaders sont trop juste au niveau de la consommation d’énergie. Ils ralentissent et Rowland, De Vries et Dennis passent alors que Barnard finit sa course dans le rail à la rascasse après un contact avec Wehrlein.

Auteur de sa meilleure course de l’année, De Vries passe en tête. Mais cela ne durera qu’un temps et Rowland est bien trop dominateur et repasse afin de s’imposer pour la troisième fois de l’année. De Vries est second et remonte sur le podium pour la première fois depuis 2022 tandis que Dennis complète le podium malgré une pénalité de 5 secondes pour ne pas avoir respecté la procédure de VSC. Quatrième Mortara passe Müller sur la ligne et malgré une course anonyme, inscrit des points précieux au championnat. Sixième Wehrlein non pénalisé après son accrochage avec Barnard, devance Ticktum, Frijns, Vandoorne et Gunther qui complète ce top 10.

Course 2: La vista de Buemi

Le lendemain, la météo nous offre de la pluie afin de rendre la course inoubliable. Les conditions sont piégeuses, mais à l’exception de Bird, personne ne termine dans le rail en qualification. Toujours aussi impressionnant, Rowland dompte les éléments et signe la pole.

Comme la veille, les pilotes sont sages au départ. Mais dès le troisième tour, Vergne active son premier « Attack Mode » et prend la tête de la course. Peu à peu, les pilotes prennent leur marque sur une piste détrempée et les premières erreurs viennent avec. Di Grassi termine dans le mur à l’entrée du tunnel, Ticktum part dans l’échappatoire à Mirabeau et Muller pousse la voiture de sécurité à intervenir après avoir heurté le rail à Massenet.

A cet instant, Vergne mène le peloton devant Rowland et De Vries. Mais les deux poursuivants n’ont pas encore utilisé le mode attaque. L’un des tournants de la course se déroule au restart de la safety car. A la bataille pour la quatrième place, Buemi prend le meilleur sur Guenther et Da Costa. Huitième sur la grille, le Suisse parvient à dépasser en limitant le temps perdu en piste. Sa remontée ne s’arrêtera pas là.

Devant, le trio Vergne, Rowland et De Vries s’affronte pour la victoire. Perdant une place sur De Vries en prenant le mode attaque, Rowland essaye de reprendre son bien à la sortie du tunnel. Sur sa trajectoire, De Vries serre la Nissan contre le mur et le force à tirer tout droit à la chicane. Grâce à son surplus de puissance, le Britannique passe plus loin sans problème dans la ligne droite des stands et aurait dû se montrer plus patient avant de doubler son adversaire. Cependant, il commet la même erreur au tour suivant en voulant passer Vergne au même endroit. Coupant la chicane, il doit redonner la position au Français qui entretemps, s’est fait passer par De Vries. Le néerlandais devient le nouveau leader et alors que le top 3 avait une bonne avance, leurs adversaires sont de retour dans la partie.

Le nouveau leader ne va pas faire long feu et Rowland reprend son dû. Quatrième, Buemi déclenche son mode attaque au meilleur moment et passe le top 3 sans problème et à nouveau sans perdre trop de temps. Creusant rapidement un écart de 4 secondes sur ses poursuivants, jamais il ne sera rattrapé et le Suisse s’impose sans trop que personne ne l’ai vu venir. Deuxième, Rowland inscrit des points précieux au championnat et compte 48 points d’avance sur Da Costa qui termine quatrième de la course derrière Cassidy, lui aussi auteur d’une remontée de la même trempe que le vainqueur.

Cinquième, et sixième on est finalement déçu des résultats de Vergne et De Vries qui ont longtemps joué la gagne avant de tomber dans le classement par manque d’énergie. Wehrlein, Gunther, Dennis et Vandoorne décrochent les derniers points de la manche monégasque.

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