Formule E à Berlin : 9ème édition
Le 22 et 23 avril se tiendront deux manches du championnat de Formule E, à Berlin. La capitale de l’Allemagne accueille pour la neuvième fois une édition du championnat de monoplaces électriques. L’occasion pour vous de redécouvrir avec nous l’historique de cet ePrix. Et éventuellement de faire connaissance avec le circuit.
La Formule E à Berlin : historique et circuit
L’E-prix de Berlin est un exemple de régularité au calendrier de la Formule E. Cet événement a eu lieu chaque année sans exception depuis 2015, malgré les crises que l’on connaît. Il se déroule sur le circuit de Berlin-Tempelhof, au sein d’un aéroport désaffecté.
Et cette configuration lui permet d’être remodulable : ce circuit a déjà été modifié plusieurs fois, notamment en 2020 lorsqu’il a accueilli 6 manches. Les virages peuvent y être facilement modifiés, tout comme le sens de la course, qui a déjà été inversé plusieurs fois. Cependant en 2023, rien de tout ça : il y aura certes deux manches du championnat de Formule E à Berlin, mais elles se feront sur un seul tracé. Un tracé qui réussit beaucoup au pilote brésilien Lucas di Grassi : il y détient pour le moment le record du tour ainsi que deux victoires. Da Costa, l’homme en forme de chez Porsche, y détient le même nombre de victoires. Surveillons-les de près ! Car Da Costa, qui est en forme, et dont la monoplace Porsche est bonne, est donc le favori de cette épreuve.
Le duel du week-end : Hankook-Tempelhof
Oubliez le duel Wehrlein-Dennis et le duel Vergne-Da Costa. À Berlin, le duel nº1 du weekend du championnat de Formule E sera celui entre les pneus Hankook et le tarmac de cet aéroport désaffecté. Car c’est une rencontre entre des pneus décriés depuis le début de saison pour leur caractère hasardeux, et un revêtement « davantage fait pour les avions que pour les monoplaces », déclarait Maximilian Günther en 2021. En effet, les voitures de Formule E roulent à l’ePrix de Berlin sur des dalles de béton ancien.
Conséquence ? Une dégradation des pneus exacerbée. Des vibrations constantes, et une adhérence fortement diminuée. Même avec des pneus Michelin plutôt performants, les pilotes de Formule E se plaignaient de la difficulté de rouler à Berlin. Et aujourd’hui, les nouveaux pneus Hankook sont encore perfectibles. Les blocages de roues au freinage à chaque course peuvent en témoigner. Ainsi, à Berlin on peut s’attendre à de nombreuses erreurs en piste, ce qui nous donnerait une course pleine de spectacle. Dans ces conditions hasardeuses, difficile de livrer un pronostic fiable.
Onboard
Je vous propose pour finir de découvrir, en seulement 1:06.227, le circuit de Berlin-Tempelhof en compagnie du poleman en 2021. Jean-Éric Vergne, sur sa Formule E DS de deuxième génération.
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