Grand Prix du Canada: Le podium le plus titré de l’histoire
Dimanche, était un jour de fête chez Red Bull. Avec la victoire de Max Verstappen au Grand Prix du Canada, Red Bull décroche son 100ème succès en Formule 1. De son côté, le néerlandais égale le record de 41 victoires d’Ayrton Senna et se dirige tout droit vers un troisième titre consécutif.
Après des qualifications mouvementées sous la pluie québécoise, des averses étaient encore attendues pour la course. Malheureusement pour le spectacle, les nuages se sont tenus à l’écart.
Au départ, Verstappen, premier sur la grille s’élance bien. A ses côtés, Alonso patine un peu et perd une place face à Hamilton. Russell tente aussi de prendre l’avantage, mais reste sagement derrière.
Ce quatuor de tête va prendre le large sur les 10 premiers tours. 5ème, Ocon réalise une nouvelle fois un bon envol et se débarrasse d’Hulkenberg qui bouchonne à la 6ème position. Au 8ème tour, Piastri, qui avait passé son coéquipier au départ, trouve une ouverture et passe magnifiquement l’allemand.
Les premiers arrêts aux stands arrivent dès le 10ème tour avec Gasly, Hulkenberg, Stroll et De Vries. Malheureusement pour ses pilotes, ils s’arrêtent 1 tour trop tôt. En effet, au 12ème tour, les drapeaux jaunes sont de sortie. Russell qui revenait sur Alonso, a pris trop de risque au virage 9 et est venu heurter le mur. La voiture de sécurité sort, et toutes les monoplaces obtiennent un arrêt aux stands gratuit.
La voie des stands est bondée et Hamilton ressort de son emplacement juste sous le nez d’Alonso, tout comme Norris sur Albon. Aucun de ses événements ne fera l’objet de pénalité. Néanmoins, Norris écopera de 5 secondes de pénalité pour avoir conduit trop lentement sous safety-car afin de ne pas perdre trop de temps pendant que Piastri faisait, lui aussi, son arrêt au même moment.
Etonnament, 5 voitures choisissent de ne pas s’arrêter : les deux Ferrari, Perez, Magnussen et Bottas. La voie des stands de Montréal étant la plus courte de l’année, beaucoup d’observateurs estimaient que les équipes allaient opter pour 3 arrêts. Cependant, un aspect n’a pas été pris en compte par les stratèges : la difficulté de dépassement. En effet, malgré le DRS et les longues lignes droites du circuit Gilles Villeneuve, les dépassements se feront rares.
Malgré son violent accident, Russell n’abandonne pas et repart à l’assaut de quelques points.
Au 17ème tour, la voiture de sécurité s’efface et Verstappen gère bien la relance. Malgré une monoplace moins à l’aise que précédemment, le néerlandais fera cavalier seul en tête, et ne sera pas inquiété.
Avec des pneus dures neuf, Alonso semble plus à l’aise qu’Hamilton. Au 23ème tour, l’espagnol prend l’avantage sur son ancien coéquipier et gardera cette position jusqu’à la fin de la course.
Derrière, les Ferrari garderons le rythme des hommes de tête sans parvenir à se battre pour le podium. Perez 6ème, termine un nouveau week-end de course dans l’anonymat alors que son coéquipier domine les débats.
C’est au-delà de la 6ème position que le suspens reste entier. Magnussen en difficulté avec sa monoplace, ne parviendra pas à rester dans le top 10. Au 35ème tour, Ocon est 7ème suivi de Bottas et des deux Mclaren. Cependant, au moment de la deuxième salve des arrêts aux stands, Albon et Russell décident de continuer sur le même train de pneus. Malgré ce désavantage pneumatique, les deux pilotent résistent aux attaques de leur concurrents grâce à leur superbe vitesse de pointe. Cependant, Russell clôture un dimanche frustrant en abandonnant sur problème technique. Ocon 8ème ne parviendra jamais à dépasser Albon qui termine à un brillante 7ème place et ramène à Williams de précieux points.
9ème, Stroll ramène 2 points à son écurie en passant sur la ligne Bottas. Hors des points, les deux pilotes Mclaren peuvent avoir des regrets tant la stratégie de course n’a pas été bonne, notamment sur la gestion de la pénalité de Norris.
Avec Verstappen, Alonso et Hamilton, nous assistons pour la deuxième fois de la saison au podium avec le plus de titre de l’histoire de la F1 (11 titres bientôt 12 ?). Cependant, avec la présence d’Adrian Newey sur le podium pour représenter l’écurie Red Bull, ce total passe à 22 titres ! Définitivement, un moment historique.
No. | Season | Constructors’ Champion | Car |
---|---|---|---|
1 | 1992 | Williams | FW14B |
2 | 1993 | Williams | FW15C |
3 | 1994 | Williams | FW16 |
4 | 1996 | Williams | FW18 |
5 | 1997 | Williams | FW19 |
6 | 1998 | McLaren | MP4/13 |
7 | 2010 | Red Bull Racing | RB6 |
8 | 2011 | Red Bull Racing | RB7 |
9 | 2012 | Red Bull Racing | RB8 |
10 | 2013 | Red Bull Racing | RB9 |
11 | 2022 | Red Bull Racing | RB18 |
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