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Le baromètre de la F2 après Zandvoort

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Le baromètre de la F2 après Zandvoort
Nicolas Aupee

Marqué par l’annulation de la course sprint du samedi, le week-end de course à Zandvoort a été sauvé par une course principale remarquable où tous les leaders sont partis à la faute. Faisons le point sur les gagnants et les perdants du week-end.

Top !

Clément Novalak

Au vu des péripéties de course, on pourrait imaginer que Clément Novalak est sorti vainqueur de la course principale par chance. Il n’en est rien. 13ème sur la grille, le franco-britannique s’est contenté de ne pas faire d’erreurs lors de la première moitié de course et est remonté 7ème. Premier pilote à s’arrêter, il réussit à mieux chauffer ses pneus pour prendre la première place à Crawford. Bénéficiant de la voiture de sécurité suite à l’accident de Pourchaire, Novalak a géré la seconde partie de course en résistant dans un premier temps aux attaques de Maloney, avant de prendre le large et de signer sa première victoire en F2 avec le meilleur tour en course.  C’est aussi la 1ère victoire de Trident en course principale depuis la création de la Formule 2 en 2017.

Zane Maloney

Comme Novalak, Zane Maloney est resté très calme en première partie de course, sans tenter de dépassement kamikaze. Après la seconde voiture de sécurité, il s’es débarrassé magnifiquement de Crawford à l’extérieur du virage 1 et à commencer à fondre sur Novalak. Dans la seconde pendant 3 tours, il n’ose pas tenter une attaque et préfère assurer des gros points pour le championnat. Grâce à cette performance, le barbadien remonte à la 9ème place du championnat et permet à son équipe d’assurer la 3ème place face à Dams.

Richard Verschoor

Piégé en qualification par de multiples drapeaux rouges, le néerlandais partait 14ème de la course principale devant son public. A l’image de tous les pilotes ayant inscrit de gros points, le néerlandais a su se faire oublier en début de course, et profitant des erreurs des autres est monté dans la hiérarchie. Dans les premiers à s’arrêter, il a résisté à Martins sans pour autant prendre l’avantage sur Crawford et arracher un podium. 8ème du championnat sur une monoplace pas au niveau, Verschoor prouve qu’il est un pilote talentueux. Malheureusement, sans budget, difficile de faire mieux…

Flop…

Théo Pourchaire

Encore une grosse occasion ratée de prendre le large au championnat pour Pourchaire. Profitant du chaos du premier tour et de la sortie de ses principaux concurrents (Vesti, Doohan, Martins, Bearman, Iwasa), le Grassois avait la route libre vers le podium. Après un super arrêt de son équipe, Pourchaire se retrouve 4ème provisoire. Malheureusement, le tour de sortie des stands sera fatal au leader du championnat qui perd sa voiture à l’entrée du virage 7. Heureusement pour lui, Vesti n’a pas été chanceux et n’a pas inscrit de points, mais ce n’est définitivement pas ce qu’on attend d’un pilote en 3ème année de F2, visant une place en F1.

Victor Martins

Après les deux interventions des voitures de sécurité, Martins était le dernier du top 5 du championnat encore en lice dans la course. L’occasion était belle de rattraper son retard. Cependant, le rookie français à encore beaucoup à apprendre. 5ème au restart, Martins n’a pas supporté de se faire passer par Bearman, et à tout de suite voulu reprendre l’avantage au virage de Tarzan. Trop agressif, il pousse le britannique hors-piste qui abandonne. Martins écopera d’une pénalité de 10 secondes qui le fera passer de la 5ème à la 9ème place. Dommage, car s’il était resté derrière Bearman, il n’aurait plus que 30 points de retard sur Pourchaire au championnat.

Joshua Mason

Arrivé de nulle part en remplacement de Benavides, Joshua Mason n’a réellement pas le niveau pour la Formule 2. Dernier, à 1 seconde de son coéquipier en qualification, le britannique a été ridicule en course perdant constamment une seconde au tour. Venant tout droit de l’EuroFormula Open, où il est arrivé 5ème du championnat sur 12 voitures, on comprend aisément que les finances de PHM Racing doivent avoir besoin d’un coup de pouce.

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