LES EDITIONS ICONIQUES DES 24H DU MANS : 1951, LE REGNE ANGLAIS
La performance à l’anglaise
Jaguar… Marque mondialement connue pour ses voitures à la fois luxueuses et sportives.
L’aventure de Standard Swallow débute en 1922 quand deux amis (William Lyons ainsi que William Walmsley) se lancent dans la préparation, afin de transformer d’anciennes motos de l’armée anglaise en side-cars. Cependant, le nom devient officiel qu’à partir de 1927, avec leur première automobile fabriquée, la Swallow 2 places. De nombreux autres modèles sont conçues par la suite, et par habitude, les gens ne disais plus Standard Swallow mais SS. Evidemment, le nom SS n’est plus acceptable après la guerre, le nom Jaguar est donc né. Synonyme de vitesse, de puissance et de lignes racées, la marque britannique persistera dans le monde de la compétition. Et c’est en Sarthe que tout commence, lors de l’édition 1951 des 24h du Mans.
Le déroulement de la course
Dès le départ, les Jaguar font bonne impression. En effet, Stirling Moss sur la n°22 prend un excellent départ et s’empare la tête. Une fuite d’huile brisera les rêve de Moss à la 8ème heure de course, le forcant à l’abandon. Pendant ce temps, c’est l’écatombe dans le peloton de tête, la pluie fait de plus en plus de victimes et les Ferrari ainsi que les Talbots s’accroche pour ne pas sombrer au classement.
Au final, Jaguar ne rencontre aucune concurrence et c’est la numéro 20 de Walker et Whitehead qui remporte cette course menée de bout en bout par Jaguar (Moss/Fairman : 8h – Walker/Whitehead / 16h). La Talbot-Lago n°9 de Meyrat/Mairesse fini 2ème et l’Aston Martin DB2 n°26 de Macklin/Thompson complète le podium.
Les conséquences de cette victoire
Jaguar ne tire de cette victoire que du positif. En effet, leurs ventes ont décollé et leur renommé n’a cessé de croitre. La marque britannique gagnera encore cinq succès en Sarthe dont quatre dans les années 50 avec sa mythique Type D.
Aujourd’hui encore, Jaguar est considérée comme une marque de prestige et de performance, et ses six victoires au Mans n’y sont pas pour rien.
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