WEC Imola: Les rouges se noient tandis que les Japonais triomphent !
Deuxième manche du championnat du monde d’endurance, les 6h d’Imola nous ont offert un incroyable spectacle, alliant conditions changeantes, stratégies, et bataille en piste.
Ferrari impressionne
Sur ses terres, le cheval cabré impressionne dès les essais en jouant les premières places, de quoi faire espérer les tifosis pour les qualifications. Et à la surprise générale, les trois premières place sont occupé par… les trois Ferrari !
Elles seront suivies par les deux Porsche Penske, la Toyota n°7 et la BMW du team WRT n°20. A noté les Peugeot assez loin pour leur première avec la V2 de la 9X8, déception également pour les deux autres italiennes, la Lamborghini n°63 et l’Isotta Fraschini n°11, respectivement 16e et 19e.
Du côté des LMGT3, Porsche s’empare de la pole avec la n°92 du Manthey PureRxcing devant l’Aston Martin n°27 du Heart of Racing. Derrière, on retrouve un certain Valentino Rossi dans la BMW n°46 suivi de la deuxième BMW du Team WRT. On retrouve les Iron Dames en 5e position sur la Lamborghini n°85, tandis que la première Ferrari n’est que 8e.
Un départ mouvementé
Départ donné, et avant même d’atteindre le premier virage, un accrochage en LMGT3 impliquant la Porsche 911 GT3 n°91 du Manthey EMA. Un peu plus loin, c’est le chaos. Tandis que les premiers passent sans encombre, le fond de peloton des hypercars se transforme en quilles de bowling ! Un carambolage impliquant les Peugeot, les Alpines, les BMW, la Lamborghini et l’Isotta Frashini (qui passe magistralement entre les gouttes) à lieu au freinage du premier virage. Cet incident propulse dans la voie des stands la majorité des voitures françaises, tandis que Ferrari, toujours au trois premières places, voit la n°51 passer devant la n°83.
La pluie rabat les cartes
Chose incroyable, après 3h de course, au moins six voitures peuvent jouer la gagne en hypercar ! Les écarts sont relativement faibles, et malgré un triplé italien qui se profile à l’horizon, toutes les équipes se donnent à fond, et la moindre erreur peut changer radicalement la tête de course. Et cette erreur, elle arrivera à près de 3h de la fin.
Après une première moitié de course sur le sec, les suspicions de pluie deviennent réalité. Ce changement de conditions nous a offert une scène à laquelle nous ne sommes pas habitués. Les LMGT3, dotées de l’ABS et du TC, se sont retrouvé pendant 2 tours, plus rapides que les hypercars.
Avec cette météo, tous les constructeurs rentrent au stand pour changer de pneus. Tous, sauf un : Ferrari. Alors leader de la course, le cheval cabré commet l’erreur de la stratégie décalée avec ses trois voitures !
C’est cette décision qui ruina les espoirs de victoire à domicile des rouges. En effet, alors resté en pneus slicks, Ferrari perd énormément de temps. La n°50, alors en tête, perd plus de dix secondes par tour sur la Toyota n°7 !
Forcées à rentrer, les Ferrari plongent dans le classement. Et à l’issue des stratégies, c’est la voiture noir et rouge n°7 du Toyota Gazoo Racing qui prend la tête, suivi par les Porsche Penske n°6 et n°5.
Une fin de course incertaine
A trente minutes de la fin de la course, la n°7 mène toujours, mais la Porsche n°6, alors piloté par Kévin Estre, remonte fort. Malgré 5 secondes de pénalité, l’équipe allemande espère encore arracher cette victoire au constructeur japonais. Une impressionnante remontée s’engage alors, avec près de deux seconde de repris par tour, la n°6 se retrouve rapidement dans le sillage de la n°7, à moins de quinze minutes de la fin. De plus, la Toyota n’a pas la garantie de pouvoir passer la ligne sans ravitailler avant ! En effet, le relais de Kobayashi commençait à être anormalement long pour une hypercar. Mais sur ce circuit où les dépassements ne sont pas simples, la Toyota garde l’avantage et l’emporte devant les deux Porsche. Derrière, la n°50 de chez Ferrari arrache de justesse la quatrième place, au pied du podium…
En LMGT3, c’est le doublé pour BMW avec en-tête la n°31 devant la n°46 d’un certain Valentino Rossi. On retrouve derrière, la Porsche 911 GT3 R du Manthey PureRxcing, partie en pôle, suivi à la quatrième place de la Ferrari n°55 du Vista AF Corse. Déception pour les Iron Dames, qui après des soucis mécaniques, ont accumulé trop de retard pour être classé.
Cette course aura été marquée par de nombreuses sorties de pistes, toute catégories confondues !
Classement à l’arrivée
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