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Top 10 : Les champions sans couronne [Partie 4/5] Peterson et Reutemann

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Top 10 : Les champions sans couronne [Partie 4/5] Peterson et Reutemann
Nicolas Aupee

De nombreux pilotes, malgré des performances exceptionnelles, n’ont jamais réussi à décrocher un titre en championnat du monde de Formule 1. Accident, manque de chance ou mauvais choix de carrière, nous avons construit un Top 10 des pilotes sans couronne et voici la quatrième partie.

3- Carlos Reutemann 

Parmi les cadors des années 70, Reutemann qui fut pilote chez Brabham (4 Victoires), Ferrari (5 Victoires), Lotus et Williams (3 victoires) ne réussira jamais à être champion.  

Pourtant, en 1981, chez Williams, il prend la tête du championnat en gagnant la deuxième épreuve au Brésil en ayant refusé de laisser passer son équipier Jones, considéré comme premier pilote par Franck Williams à l’époque.  

photo: elsol.com.ar

Toujours dans les points et vainqueur du Grand Prix de Belgique, il mène le championnat toute l’année et arrive à la dernière épreuve à Las Vegas en tête du championnat avec 1 point d’avance sur Piquet.  

Après avoir signé la pole position le samedi, il déchante lors de la course en perdant rapidement des places et va se trainer jusqu’à l’arrivée avec de gros problèmes de boîte.  

Hors des points, il est battu par Piquet au championnat pour 1 point. Bien que défait au championnat, c’est cependant la fête chez Williams où Alan Jones vient de gagner la course. L’Argentin comprend alors que son équipe ne lui a jamais pardonné sa trahison au début de l’année au Brésil. 

Ecœuré, Carlos décide de prendre sa retraite, mais avec la retraite surprise de Jones, Williams se retrouve sans pilote et essaye désespérément de faire revenir « Lole ». Le natif de Santa Fe accepte et commence la nouvelle saison 1982 par une seconde place en Afrique du Sud.  

Lors de la seconde manche du championnat, un accrochage avec Arnoux au Brésil l’effraie et Reutemann décide cette fois de façon irrévocable de tourner la page. 

L’argentin deviendra gouverneur de la province de Santa Fe de 1991 à 1995 et est décédé le 7 Juillet 2021.  

  1. Ronnie Peterson 

Après des débuts dans une équipe privée en 1970, Ronnie réalise une saison 1971 exceptionnelle en réalisant l’exploit de devenir la même année Champion de Formule 2 et Vice-champion de Formule 1. Au cours d’une saison dominée par Jackie Stewart, le suédois a cumulé les podiums à bord de sa modeste March pour terminer à la deuxième place du championnat du monde.  

photo.classiccourses.fr

Néanmoins, il faudra attendre son intégration chez Lotus en 1973 au côté du champion du monde Fittipaldi pour que le suédois gagne sa première course au Grand Prix de France.  

Chouchou de Colin Chapman, le suédois va faire une fin de saison solide qui lui permettra de finir 3eme du championnat. Avec le départ de Fittipaldi pour Mclaren l’année suivante, il devient le fer de lance de l’écurie anglaise. Malgré une voiture vieillissante, Ronnie gagne à Monaco et à Monza et sa 5ème place au championnat résonne comme un exploit. 

Après une année 1975 exécrable, Lotus ne parvenant pas à construire une voiture capable de gagner, le natif d’Örebro quitte l’équipe de Chapman pour revenir chez March. En vérité, Lotus travaille sur le concept révolutionnaire de l’effet de sol, mais peine à passer de la théorie à la pratique. 

Toujours à l’attaque, il fait gagner une nouvelle fois la petite équipe March et retrouve une place dans un top team en 1977 avec Tyrrell. Mais une fois de plus, le suédois va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.  

L’iconique Tyrrell à 6 roues ne fonctionne plus et pendant ce temps Lotus domine la seconde partie de saison grâce à son concept de « Wing Car ». 

Colin Chapman, pas rancunier, rappelle le suédois pour la saison 1978, mais à un poste de second pilote aux côtés de Mario Andretti. 

Le pilotage tout en glisse de Peterson ne correspondant pas à la manière de piloter une voiture à effet de sol et le suédois a besoin d’un temps d’adaptation avant de montrer son plein potentiel.  

Au cours de la saison, Peterson progresse jusqu’à contester l’autorité de son « leader » tout en respectant les consignes d’équipe. Hélas, alors qu’il peut encore mathématiquement être champion, il est pris dans un accident effroyable à Monza et décède le lendemain. 

Andretti est champion, et Peterson sera couronné vice-champion à titre posthume. 

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