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Top 10 : Les champions sans couronne – Villeneuve et Von Trips [Partie 2/5]

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Top 10 : Les champions sans couronne – Villeneuve et Von Trips [Partie 2/5]
Nicolas Aupee

De nombreux pilotes, malgré des performances exceptionnelles, n’ont jamais réussi à décrocher un titre en championnat du monde de Formule 1. Accident, manque de chance ou mauvais choix de carrière, nous avons construit un Top 10 des pilotes sans couronne et voici la deuxième partie.

7- Gilles Villeneuve 

Après des débuts prometteurs à Silverstone en 1977, le Canadien Gilles Villeneuve est repéré par Enzo Ferrari qui le fait signer en remplacement du plus grand pilote de l’époque : Niki Lauda. 

1978, première saison complète de Villeneuve est à oublier pour le Canadien qui ne peut lutter contre les Lotus 79 à effet de sol. Cependant, Gilles impressionne par sa fougue et son pilotage de funambule fait de lui le pilote le plus en vue de l’époque. En fin de saison, il parvient à signer un exploit en gagnant le premier Grand Prix du Canada à Montréal devant son public. 

En 1979, Gilles à les armes pour viser le titre, et dès l’arrivée de la 312T4 à Kyalami, le Québécois gagne à deux reprises et prend la tête du championnat du monde des pilotes. 

Par manque de chance ou par fougue, Villeneuve manque des occasions d’inscrire des gros points, et loupe le titre en terminant derrière son coéquipier Scheckter malgré le même nombre de victoires. 

La saison 1980 sera catastrophique pour Ferrari et l’équipe remonte légèrement la pente en 1981 grâce à Gilles qui remporte deux victoires sensationnelles en Espagne et à Monaco sur des pistes pourtant défavorables aux moteurs turbocompressé. 

Photo: rds.ca

La bonne entente entre le duo de pilote Villeneuve-Pironi, permet à Ferrari d’être de retour aux avants postes en 1982. Néanmoins, le début de saison est raté et Ferrari profite du Grand Prix de Saint-Marin (couru sans les équipes anglaises à la suite d’un conflit avec la FIA) pour occuper la première ligne sur la grille de départ. 

Un pacte de non-agression est passé entre les deux coéquipiers : celui en tête au premier virage doit le rester tout au long de la course. Pironi ne respecte pas cet accord et les deux pilotes s’affronteront avec acharnement pendant toute la course. Pironi gagne, Villeneuve piégé, cesse tout contact avec son ex-ami. 

Deux semaines plus tard à Zolder, la brouille gronde toujours et en qualification, Villeneuve sort des stands avec comme seul objectif : battre Pironi. 

Le québécois donne tout, mais à la suite d’une mésentente avec Jochen Mass, Villeneuve heurte le pilote et est propulsé dans les airs. Gilles décède et rejoint la liste des pilotes talentueux sans couronne. 

8- Wolfgang von Trips 

Pilote d’endurance à temps plein, le baron von Trips participe occasionnellement à des manches du championnat du monde de Formule 1 avec Ferrari depuis 1957. 

En 1960, Ferrari, qui est la meilleure équipe du moment, lui propose un poste à temps plein que l’Allemand va accepter. Au cours d’une saison dominé par Brabham, von Trips est à la peine tandis que son coéquipier américain Phil Hill parvient à sauver l’honneur en gagnant à Monza.  

Photo: leblogdepaulo8938

Pourtant, en 1961, les Ferrari 156 à nez de requin sont imbattables et la lutte pour le championnat du monde va se jouer entre l’Allemand et son coéquipier. 

Moins rapide aux essais que Hill, qui obtient 5 pole positions au début de la saison, von Trips profite de son expérience en endurance pour prendre le dessus sur l’Américain pendant la course. Si bien qu’à l’avant-dernière épreuve à Monza, les deux pilotes Ferrari comptent chacun 2 victoires. Néanmoins, von Trips, plus régulier, devance le californien de 4 points au championnat (équivalent à l’époque à une 3ème place). 

Von Trips à le titre en ligne de mire et ne se loupe pas en décrochant le meilleur temps pour la première fois de la saison.  

Dimanche, le pilote Ferrari prend le meilleur départ devant des tifosi en transe, mais l’allégresse sera de courte durée, et cette 12ème édition du Grand Prix d’Italie va tourner à la tragédie. Touché dans la parabolique par Jim Clark au deuxième tour, la monoplace de l’allemand part en tonneau dans la foule. Le pilote sera tué sur le coup ainsi que 11 spectateurs présents ce jour-là.  

Phil Hill gagne la course et le décès de son principal adversaire fait de lui le premier champion du monde américain de l’histoire de la F1. 

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