Verstappen doit ‘il rejoindre Aston Martin en 2026 ?

A l’image de Vettel qui après quatre titres avec le taureau rouge avait décidé de quitter son cocon pour Ferrari, les dernières rumeurs font état d’une trajectoire similaire pour Verstappen. Annoncé non pas vers Maranello, mais chez Aston Martin, est-ce une bonne idée pour le Néerlandais de quitter le navire Red Bull ?
La fin d’un cycle
Depuis l’affaire Horner en début d’année 2024, Red Bull n’a jamais été aussi proche de la crise. Perdant de nombreuses têtes pensantes, jusqu’à perdre son génie Newey, tout semble laisser présager que la fin du cycle vertueux est en approche. Comme si cela n’était pas assez, les médias évoquent une guerre en interne entre Horner et Jos Verstappen, qui aimerait voir un changement dans le management de l’équipe. Avec toutes ces histoires, le dernier titre acquis par son fils paraît presque miraculeux. Mais alors que tout commence à s’effondrer, ne serait-ce pas le moment idéal pour le quadruple champion du monde de se lancer un nouveau défi ?

Le défi Aston Martin
Faire gagner Aston Martin a en effet tout l’air d’un défi. Mis à part un salaire attractif (on parle de 200 millions par an), l’ex-équipe Force India n’a terminé que cinquième du championnat 2024 en s’effondrant sur la fin d’année avec 24 points sur les douze derniers Grand Prix. Qu’ils semblent lointains les huit podiums d’Alonso de 2023. Pourtant, ce qui est en train de se construire à Silverstone est prometteur.
Installé dans un nouveau campus ultra-moderne depuis un an, le nouveau simulateur et la nouvelle soufflerie sont enfin opérationnels depuis septembre. Fruit d’un investissement colossal de la part de Lawrence Stroll, la soufflerie est considérée comme l’une des plus performantes au monde et devrait peser dans les performances des futures monoplaces. Pour diriger un joyau pareil, qui de mieux qu’Adrian Newey comme directeur technique ? Certains en rêvait, Aston Martin l’a fait. Sortant de sa période de « jardinage » en janvier, l’expert Britannique n’aura un réel impact sur la monoplace qu’à partir de 2026. Cependant, cette saison étant une année de nouvelle réglementation, Newey et ses équipes ont souvent réussi à être parmi les meilleurs à ce petit jeu. On en salive déjà d’avance…

La promesse Honda
Alors que la base technique de l’équipe est entre de bonnes mains, Aston Martin a compris qu’il est difficile de gagner en restant une équipe cliente, même si Mclaren vient de prouver le contraire. Exit la collaboration avec Mercedes et bonjour Honda, qui deviendra motoriste exclusif de l’équipe dès 2026. Mis à la porte par Red Bull avec qui les Nippons avait tout remporté, Aston Martin ne s’est pas privé de récupérer le motoriste japonais, qui fait partie des références sur la grille. Ainsi, plus que le départ de Newey, c’est la fin de la collaboration de Red Bull avec Honda qui aurait le plus déçu Verstappen. 2026 étant aussi une saison de nouvelle réglementation moteur, il a été étonnant d’entendre les critiques du Néerlandais sur les performances du moteur RB-Ford, jusqu’à annoncer que Mercedes aurait déjà un grand avantage dans ce domaine. Alors, bluff ou pas bluff ?
De belles promesses, mais seulement des promesses
L’avenir d’Aston Martin est prometteur. Cependant, cela ne reste que des promesses ! En effet, on peut tout mettre en place pour gagner et recruter les meilleurs à chaque poste, il suffit d’un rien pour que la machine se mette à gripper. Malgré tout ce que nous venons de citer, Verstappen aurait moins de risque de rester dans une équipe qui joue la gagne depuis 16 ans, que de quitter le navire pour l’inconnu. Les premières épreuves de 2025 donneront de bons éléments de réponse : si Aston Martin fait un bond en avant et se bat pour les podiums, Verstappen sera tenté d’y mettre les pieds. A contrario, si Red Bull reprend sa place en haut de l’affiche, le Néerlandais n’aura sans doute aucune envie d’aller voir ailleurs, peu importe les promesses et l’argent de Lawrence Stroll. Plus que dans n’importe quel sport, l’argent n’est pas synonyme de titre en Formule 1.

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