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Verstappen peut-il vaincre les Mclaren ?

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Verstappen peut-il vaincre les Mclaren ?
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Il y a un mois et demi, Verstappen réussissait le week-end parfait à Monza en remportant la course avec 20 secondes d’avance sur son premier poursuivant. Ce qui, à l’époque, paraissait comme une performance d’un jour, telles que le Néerlandais nous y a habitués cette année, s’est transformé en prémices d’une idée à peine formulable : Verstappen peut devenir champion.

Trois Grands Prix plus tard, cette question est le nouveau centre d’intérêt du championnat, et l’avance de 94 points de Piastri est réduite à 40 unités. Quarante points et cinq week-ends restants, les calculs sont clairs : Verstappen doit rattraper 8 points par Grand Prix pour être titré. Mais peut-il le faire ?

Un calendrier favorable

Sur les cinq Grands Prix restants, deux font partie des terrains de jeu favoris du pilote Red Bull : Mexico et Interlagos. Sur l’Autódromo de los Hermanos Rodríguez, Verstappen s’est imposé à cinq reprises, notamment en 2017 et 2018, où il était loin d’avoir la meilleure monoplace.
De plus, mis à part le dernier secteur dans le stadium, le tracé mexicain se rapproche de Monza, lieu où sa monoplace s’est le mieux comportée.
Un petit bémol tout de même : l’altitude de la piste (2285 m) devrait nuancer l’avantage de vitesse de pointe de Red Bull.

À Interlagos, Verstappen s’est imposé trois fois, dont le chef-d’œuvre de l’an dernier sous une pluie battante. On oublierait même que le Néerlandais aurait dû s’imposer en 2018 sans l’incident avec Ocon. Bref, Verstappen adore cette piste, et même si la météo venait à rabattre les cartes, on peine à l’imaginer en difficulté.

Après ces deux courses, nous y verrons plus claire sur le championnat avant Las Vegas, Qatar et Abou Dhabi. À Las Vegas, difficile de faire des pronostics, tant les performances en course sont comparables à une roulette géante. Néanmoins, en 2023, Verstappen était proche de perdre, tandis qu’en 2024, les Mercedes avaient dominé.

Grand PrixAvantagePoints gagnés sur Piastri
MexicoVerstappen15 à 7 points
Interlagos (WE Sprint)Verstappen17 à 9 points
Las Vegas??
Qatar (WE Sprint)Egalité ?
Abu DhabiMclaren

Au Qatar, on arrive sur une piste avec de nombreux virages rapides qui devraient mieux convenir à McLaren. Même si Verstappen s’y est imposé l’an dernier, il faut rappeler que la victoire aurait pu revenir à Norris sans une pénalité sévère reçue en fin de course.

Puis, ultime Grand Prix de l’année, Abou Dhabi avait bien réussi à Norris en 2024, quand Verstappen s’était mélangé les pinceaux dans ses réglages. Néanmoins, n’oublions pas que le quadruple champion du monde est quadruple vainqueur en terre émiratie.

Si on fait le bilan, le calendrier est favorable au retour de Verstappen, et d’autres facteurs favorisent encore cette tendance.

Interdiction à l’abandon lors de ses dernières courses pour prétendants au titre.

L’aide de la concurrence

Verstappen ne peut pas compter sur son coéquipier pour se placer devant les McLaren. Cependant, l’aide pourrait venir de son plus grand rival : Russell. Bataillant de plus en plus pour les podiums, l’Anglais est le principal atout de Verstappen et semble être capable de gêner les plans de McLaren.

Mais le couteau peut être à double tranchant : à l’image de Singapour où, en s’imposant, Russell a amoindri les gains de Verstappen sur ses adversaires.
En forme à Austin, Ferrari pourrait aussi jouer un rôle déterminant dans cette bataille, d’autant plus que la deuxième place du championnat constructeurs est en jeu.

L’imbroglio McLaren

Paradoxalement, le désavantage de McLaren est de pouvoir jouer le titre avec ses deux pilotes. De ce fait, l’équipe ne peut maximiser les points sur un seul pilote. Piastri et Norris étant séparés de 14 points, il serait inconcevable pour McLaren de donner des consignes d’équipe alors qu’on parle là d’un titre de champion du monde.

D’un point de vue historique, cette situation favorise toujours le pilote seul contre les coéquipiers. On se rappelle du titre magique de Prost en 1986 où encore celui de Raikkonen en 2007.

En plus d’une gestion critiquable de la confrontation entre ses pilotes, il est d’usage de se demander où est passée la performance de la voiture. Si dominatrice jusqu’à Zandvoort, McLaren a perdu de sa superbe sans que l’on ne sache réellement pourquoi.

À en croire les dernières performances de Piastri, il y a certainement une part de mental dans ces derniers résultats. L’invité surprise a déréglé la bataille interne pour le titre, et l’équipe peine à rester zen face à ce changement soudain. Cependant, il ne faut pas oublier qu’un seul bon résultat de McLaren changerait toute la donne. La dynamique serait inversée, et Verstappen n’a pas besoin de contretemps dans sa remontée.

Il se peut qu’à la fin de l’année, le Néerlandais regrette son geste d’humeur à Barcelone, qui lui a fait perdre 11 points…

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